Ceta refusé : qui sont les grands perdants ?

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Le rejet du CETA par le Sénat français, une décision aux lourdes conséquences pour les exportateurs de vins, spiritueux et fromages du pays. Le jeudi 21 mars a marqué un tournant significatif pour l’industrie agroalimentaire française, suite au rejet par le Sénat de l’article du projet de loi relatif au CETA. Appliqué provisoirement depuis 2017, ce traité visait à faciliter les exportations vers le Canada, bénéficiant notamment aux secteurs du vin, des spiritueux et des fromages. Toutefois, cette décision pourrait désormais engendrer des tarifs douaniers plus élevés et un recul des produits français sur le marché canadien, suscitant l’inquiétude et la déception parmi les producteurs et exportateurs français.

Impact immédiat sur la filière vitivinicole

La réaction face au rejet du CETA ne s’est pas fait attendre, particulièrement dans le secteur vitivinicole, durement touché par cette décision. Jean-Marie Fabre, président du syndicat Vignerons Indépendants, a exprimé son désarroi, soulignant un « coup d’arrêt et une très mauvaise nouvelle pour la filière vitivinicole ». L’excédent commercial de l’agroalimentaire français, qui avait triplé depuis l’application provisoire du traité, est désormais menacé. Pour en savoir plus, consultez cette analyse approfondie sur les conséquences du rejet du CETA.

Les fromages AOP également affectés

Outre les vins et spiritueux, la filière fromagère, notamment les fromages d’appellation d’origine protégée (AOP), risque de faire face à des défis significatifs. La redistribution des tonnages sur les marchés français et européens pourrait déséquilibrer l’offre et la demande, affectant négativement les producteurs. Yoann Barbe, trésorier de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), a souligné la complexité de la situation pour les producteurs de lait, principaux contributeurs à la production fromagère.

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Une opportunité pour repenser les stratégies d’exportation

Face à ces challenges, les producteurs et exportateurs français doivent désormais repenser leurs stratégies d’exportation. L’exploration de nouveaux marchés, l’adaptation aux changements de réglementations et la diversification des produits offrent des pistes potentielles pour atténuer l’impact du rejet du CETA. La résilience et l’innovation seront clés pour surmonter ces obstacles et continuer à promouvoir l’excellence des produits français à l’international.

Pour plus d’informations sur l’impact du CETA et les perspectives futures, consultez La Tribune.

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