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L’importance cruciale de l’accord de libre-échange CETA pour l’industrie vinicole française
Les bénéfices concrets du CETA pour le secteur vinicole
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L’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada, connu sous le nom de CETA, représente une aubaine significative pour l’industrie vinicole française. Depuis sa mise en application en 2017, le CETA a mené à une augmentation notable de 24% des expéditions de vins et spiritueux français vers le Canada, soulignant les avantages tangibles de cet accord pour le secteur. Jérôme Bauer, président de la Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie à appellation d’origine contrôlée (CNAOC), a vigoureusement défendu le CETA, insistant sur les résultats positifs déjà observés et la nécessité pour les politiciens français de soutenir cet accord.
La réponse de l’industrie face aux défis internationaux
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L’industrie du Cognac, représentée par Anthony Brun, président de l’UGVC, s’est positionnée fermement en faveur du CETA, en dépit des enquêtes anti-dumping menées par la Chine. Ce soutien souligne la dépendance cruciale de l’industrie vis-à-vis des exportations, qui représentent 96% des brandies produits dans la région des Charentes. Face aux taxes imposées par l’administration Trump dans le cadre du différend transatlantique Airbus-Boeing, qui ont d’abord ciblé les vins puis se sont étendues aux spiritueux, l’industrie appelle à une diplomatie efficace pour éviter les mesures de rétorsion.
Une approche éducative pour surmonter les obstacles
L’accent mis par Jérôme Bauer sur l’éducation pour démontrer les avantages du CETA et dissiper les craintes, notamment celles de l’industrie bovine craignant la concurrence canadienne, montre l’importance d’une communication claire et d’une approche basée sur les faits. Cette stratégie vise non seulement à consolider le soutien au sein du secteur vinicole, mais aussi à encourager une compréhension plus large des bénéfices mutuels résultant de tels accords de libre-échange.
Conclusion
Le CETA représente une opportunité significative pour l’industrie vinicole française, offrant une voie vers une expansion accrue sur le marché canadien. L’engagement des figures clés du secteur, telles que Jérôme Bauer et Anthony Brun, dans la défense de cet accord souligne la nécessité d’une action politique cohérente et informée pour soutenir les intérêts de l’industrie à l’international. Face aux défis posés par les tensions commerciales mondiales, il est impératif que l’industrie vinicole et les politiciens travaillent de concert pour maintenir et renforcer les accords bénéfiques tels que le CETA.
Crédits
Sources utilisées pour cet article :
- Vitisphere: Les régions viticoles d’appellation françaises mobilisées pour sauver le CETA et éviter les litiges avec la Chine
- Entrevues et commentaires de Jérôme Bauer et Anthony Brun, respectivement présidents de la CNAOC et de l’UGVC.
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